Marignan 13 & 14 Septembre 1515
Marignan
13 & 14 septembre 1515
Résumé des épisodes précédents : Charles VIII commence les guerres d'Italie (1494-1559) avec beaucoup de succès grâce a une armée moderne et efficace, a un état en ordre et a une solide alliance avec le duché de Milan. Son projet est de se rendre maitre du duché de Naples et d'engager une nouvelle croisade contre les turcs.
Il pratique une sorte de "Blitzkrieg" pour l'époque, surtout grâce a son artillerie et en moins de 6 mois atteint Naples faisant fuir le roi Ferdinand II. Néanmoins, ce succès est de courte durée, des conflits entre ses alliés et une occupation du duché de Naples qui se passe mal (maladie, résistance de la population, attaque de l'Espagne en languedoc) l'oblige a se retirer quelques mois plus tard.
Son successeur, Louis XII tentera au cours de 3 campagnes consécutives de restaurer l'autorité française en italie. Sans succès et le 14 septembre 1513, Louis de la tremoille, maréchal de France, sévèrement battu a Novaré par les suisses et assiégé dans Dijon, signe le traité de Dijon ou il abandonne les prétentions Française en Italie et achète le départ des suisses contre 400 000 Ecus. Bien que ne ratifiant pas le traité, Louis XII a perdu l'Italie.
Son successeur François Ier , lui aussi descendant d'une Visconti peut prétendre a l'héritage Milanais. Ainsi, a peine couronné, il réuni une armée de 60 000 hommes de guerre à Lyon. L’artillerie est l’atout numéro un, c’est la première d’Europe avec 70 pièces de toutes tailles.
Ne pouvant profiter des services des suisses, il investit dans leurs concurrents acharnés, les lansquenets allemands (prés de 40 000 hommes). Par ailleurs, il dispose de la meilleure cavalerie de l'époque, les gendarmes d'ordonnances, commandés par les célèbres chevaliers Bayard et La Palice.
Son but est de reprendre le duché de Milan et de d'assujettir les très riches villes du nord de l'Italie. Il signe des traités avec le roi d'Angleterre, le prince des pays bas Bourguignon (futur Charles Quint) et la république de Venise.
En dépit de l'opposition des suisses et en quelques jours seulement, il lui fait franchir les Alpes au col de Larches. Exploit remarquable pour l'époque avec une telle armée équipée d’une si formidable artillerie.
Il arrive devant Milan avec toute son armée et tente de négocier avec ses adversaires et en particulier avec les mercenaires suisses qu'il essai d'acheter.
Le roi pense avoir satisfaction sans combattre. Mais brusquement, le 13 septembre, les Milanais au complet sortent de la ville et se dirigent vers l’armée royale qui campe devant les murs non loin d'un petit village nommé Marignan.
Le plus gros de leurs troupes est formé de la meilleure infanterie du monde. Celle des Suisses, qui louent leurs services comme mercenaires.
Ces derniers attaquent les lansquenets qui protègent l'artillerie Française.
Les trois carrés de piquiers (7 000 à 8 000 hommes par carré) les font plier mais le roi vient les soutenir par des charges de cavalerie. Les troupes tiennent jusqu'à minuit, puis le combat s'arrête.
Durant la nuit, l'artillerie Française tire sur les feux ou les suisses se réunissent pour bivouaquer provoquant de nouveau de nombreuses pertes.
Au petit matin du 14, le combat reprend.
Les suisses regroupés, chargent le centre Français.
L'artillerie française commandée par le sénéchal d'Armagnac, protégée derrière des fortifications de campagne, fait des ravages dans les profonds keils suisses. Mais l'aile gauche de l'armée du roi, plus exposée le long de la route de Milan bien que commandée par le duc d'Alençon, fléchit, mais ne cède pas.
Au petit matin du 14, le combat reprend.
Les suisses regroupés, chargent le centre Français.
L'artillerie française commandée par le sénéchal d'Armagnac, protégée derrière des fortifications de campagne, fait des ravages dans les profonds keils suisses. Mais l'aile gauche de l'armée du roi, plus exposée le long de la route de Milan bien que commandée par le duc d'Alençon, fléchit, mais ne cède pas.
Malgré tout les pertes s'accumulent dans les rangs suisses.
Au début de l'aprés midi, l'arrivée des premiers renforts vénitiens alliés des Français inquiètes les suisses qui se voient prix a revers.
Les premiers escadrons d'estradiots vénitiens ont finalement raison du moral des Suisses qui, déjà, commençaient leur retrait.
Ils quittent alors le champ de bataille de Marignan, abandonnant 20 000 morts et prisonniers.
François Ier est fait chevalier sur le champ de bataille par Pierre du Terrail, seigneur de Bayard. Le Milanais est reconquis.
La ligue des princes italiens se défait, les négociations commencent. L'année suivante, à Bologne, le pape Léon X accepte un concordat qui règle les affaires de l’Eglise de France : le roi seul a autorité pour désigner les évêques et les abbés dans son royaume.
La bataille de Marignan, à l'aube du règne de François Ier, est devenue un symbole de la gloire du roi. La défaite des Suisses est un événement, car ceux-ci ont acquis, par leur discipline, une réputation d'invincibilité. Une paix perpétuelle est signée avec ces derniers : ils s'engagent à ne plus servir dans des armées qui feraient la guerre au roi de France. En retour, le roi lève régulièrement des troupes de mercenaires pour ses campagnes militaires. Jamais cette paix ne s'est trouvée rompue.
Notre propos a été de rejouer cette bataille avec la regle Fog renaissance et 2 armées adaptées.
Donc les suisses arrivent de Milan vers 17h30
Ils se présentent en trois groupes de bataille consécutifs.
5 Keils, 2 a l'avant garde, 2 au centre, 1 en arriere.
Les Français ce sont retranchés derriere des gabions et on mis en position leur nombreuses artillerie.
Chez les français, tout le monde n'est pas en position de combat et le roi, ainsi qu'un fort groupe de mercenaires allemands arrivent par la route.
Les suisses voyant le dispositif Français, se redeploient de sorte que chaque groupe se trouvent en face d'une partie des Français et s'épaulent mutuellement.
L'arrivé des renforts venitiens est retardée.
Le roi décide de déborder par la gauche l'avant garde suisse. Pendant que les lansquenets viennent renforcer le flanc des positions préparées.
Les suisses continuent farouchement d'avancé a pleine vitesse sans subir de pertes notables du fait des tirs d'artillerie.
Les venitiens arrivent ! Beaucoup plus tot que dans la vraie bataille.
Le flanc droit des suisses et presque déjà au contact. Leur centre fonce sur le centre français.
La marche de flanc venitienne.
Ca y est les suisses sont au contact des Mercenaires allemands sur le flanc droit. Et il les dominent rapoidement..!
Le centre est lui même sous pression et le contact est imminent.
L'aile gauche suisse se voyant tournée par l'arrivé de la marche de flanc décide de tenter sa chance et fonce sur les gendarmes pour emporter la décision.
Les venitiens forcent la marche, mais son ralentient par une unité d'arbaletriers legers Suisses.
Sur le flanc gauche des suisses, les allemands qui n'étaient pas protégés par des fortifications ont cédé et partent en déroute. Seul restent les gendarmes et le roi, qui tentent une charge de flanc, sans succés notable !
Les lansquenets s'enfuient, poursuivient par l'avant garde suisse tout entiere.
Ils emportent avec eux, une unité d'arquebusiers.
Le roi reste seul, encerclé par des enfants perdus qui le harcele de tirs d'arquebuses et d'arbalettes.
L'avant garde interromp sa poursuite et se retourne contre le centre Français.
Les venitiens commencent a presser le suisses sur leur aile droite.
Le centre français bien protégé par la ligne de fortifications, tient et occasionne de nombreuses pertes aux suisses.
Un des Keils de l'avant garde bien qu'emporté par son élan lors de la poursuite des allemands, se retourne pour prendre le flanc des lansquenets déjà engagés sur leur front.
Néanmoins, l'assaut se passe mal pour les Suisses, et, sans doute fatigués par toute ces mouvements, ils dégradent d'un cran !
Sur l'aile gauche des suisses, l'arriere garde a due se mettre en position défensive pour neutraliser l'arrivé des Venitiens qui encerclent progressivement leur armée.
Subissant de nombreux tirs sans pouvoir bougé, ils dégradent rapidement en subissant des pertes de plus en plus sévéres.
Et finissent par craquer ! sur une charge des gendarmes et des elmeti venitiens.
Pendant ce temps a l'aile droite suisse, le roi et les gendarmes occupent et ralentissent un groupe de piquiers qui manquent au centre.
Le centre suisse cede progressivement pendant que les venitiens et les gendarmes se referment sur l'aile gauche suisse en fuite.
Las l'armée suisse finie par céder et déroute.
Marignan se finie bien une victoire française !
La partie a duré 2H30, ce qui compte tenu de la taille des armées (+ de 1200 Pts chacune) est assez étonnant.
La marche de flanc est rentrée un peu trop tot à mon gout. Mais bon c'était sur un 11 au dé et il est arrivé !
En tout cas une bien belle bagarre ou j'ai bien cru que les Français allez explosé trés rapidement.
Voila la suite au prochain numéro.
JD